Jacques Rastoul, président du conseil de la vie sociale d’un EHPAD de l’Essonne, partage son expérience. ll évoque l’importance de cette instance prévue par la loi pour renforcer les droits des résidents hébergés dans des établissements médico-sociaux : foyers pour personnes handicapées, maisons de retraite... Il encourage résidents et familles à y participer pour exprimer leurs besoins et trouver des solutions dans le dialogue.
Conseil vie sociale :une instance élue et animée par les résidents et les familles
Les représentants siégeant au conseil de la vie sociale sont élus par tous les résidents et les familles dans le cadre d’élections organisées par l’établissement, pour une durée de trois ans maximum.
L’ensemble des personnes vivant, travaillant ou participant à la vie de l’établissement sont représentées au conseil de la vie sociale. Les personnes suivantes y siègent :
des représentants des résidents,
des représentants des familles,
des représentants des salariés,
un représentant de l’organisme gestionnaire.
Les personnes élues désignent, par vote à bulletin secret, un président qui doit obligatoirement être un résident ou un représentant des familles.
Un représentant de la collectivité locale et toute autre personne experte peut aussi être invité par le conseil de la vie sociale.
Le directeur de l’établissement ou son représentant participe aux réunions.
Jacques Rastoul, président du conseil de la vie sociale d’un EHPAD et animateur du réseau de conseils de la vie sociale de l’Essonne, souligne « l’originalité du conseil de la vie sociale dans le paysage des instances de concertation. En effet, son président est un usager : un résident ou membre de la famille d’un résident. ». Même si le rôle du conseil de la vie sociale est uniquement consultatif, Jacques Rastoul rappelle que « le conseil doit obligatoirement être consulté sur des documents importants, comme le projet d’établissement ».
Comments